vendredi 29 décembre 2006

TERROT: 12 décembre: début de ce blog

Avec ce message, j' arrive au moment où je décide de réaliser ce blog.


J' ai hésité longtemps car mes performances informatiques sont minimalistes et je ne veux pas passer des heures pour ne pas avancer: Le but est de libérer du temps pour restaurer ma terrot, pas pour pianoter sur cet ordi sur lequel je passe déjà trop de temps (tiens je me mets à parler comme ma femme).


Mais avec le recule, ça va assez vite et c 'est très facile (pour ceux qui n'osent pas...).


Je tiens juste à préciser que l' envie de ce blog me vient du visionnage d'un autre blog sur la restauration d'une Citroën DS très fournie. Le fait de mettre beaucoup de photos et de toutes les mettre, même pour le démontage d' un simple boulon, ça vaut toutes les explications écrites et c 'est vivant.


Un deuxième site m' a pas mal inspiré. Il s'agit de celui de Laurent sur la restauration de sa HSSG de 1934: http://terrot1934.free.fr/ qui en quelques chapitres nous montre sa magnifique restauration (je n 'espère pas arriver à ce niveau). Je tiens d' ailleurs à le remercier de m' avoir mis dans ses liens.


Ce site est très esthétique, donne de nombreux détails très intéressants.


Ne pouvant pas informatiquement faire mieux, j' ai décidé d'apporter un petit plus en créant un blog avec quantité de détails photographiés.


Car une chose manque toujours lorsqu'on débute la restauration d' un tas de rouille de plusieurs décennies ayant effectué une ou plusieurs guerres, roulé l'équivalant de plusieurs tours de planète, eu un paquet de propriétaires, le tout pour finir entre le poulailler et le tas de bois, ce sont les infos sur les détails et la configuration d'origine.


C'est bête, mais si on a pas de documentation précise ou de modèle déjà restaurer (et dans le respect de l'origine) sous la main, comment peut-on voir quel boulon va à quel endroit, quelle pièce est plutôt de tel date ou telle date...


Le problème est double sur les avant guerre, bien moins standardisées et pouvant recevoir pour un même modèle de la même année deux pièces différentes.






Je donne pour exemple deux choses: grâce au club Pyrénéen qui fait des dossiers à thème avec photos en gros plan, je me suis aperçu que mon bouchon de réservoir d' huile est trop récent (plutôt après guerre) et que la molette de direction qu' il me faut est celle avec le terrot marqué évidé et non plein. Ça ne s'invente pas.


A mes yeux, sans être un fan de la restauration collection qui revient bien trop cher et me semble un peu "prétentieuse" pour une moto populaire qui sera amenée à rouler et donc s'user à nouveau, une restauration de qualité se juge sur l' attention donnée aux détails.


Voila pourquoi ayant été assez gêné par ce manque de gros plans, j' apporte ma pierre à l' édifice terrot. J 'espère que ceux qui butteront sur des petits détails trouveront quelques réponses (méfiance quand même car j'ai dû faire des erreurs) dans ce modeste blog.


Une dernière chose: parfois, face à un problème auquel je suis confronté, je demande de l' aide. N' hésitez pas à me faire part de votre expérience pour m' aider à avancer, ce blog est aussi là pour cela.

Et merci pour les propositions d' aide et les encouragements qui m'ont été faits: ça fait toujours plaisir et ça motive.

jeudi 28 décembre 2006

TERROT: 20 novembre: démontage roue avant

La béquille avant en place me permet de démonter la roue et de vérifier le moyeu.

La couleur orange, c 'est de l' antirouille et l' état de surface de la tôle nécessitera un bon sablage, mais c' est généralement le cas des vielles roues qui ont forcément traîné dans l' humidité.







Par contre il faut reconnaître que l' épaisseur de la tôle est impressionnante. Ont est loin des standards actuels et cette roue tournera encore alors que celles des années 70/80 seront parties en poussière depuis belle lurette.

La flasque de frein (peinte en noire ce qui n' est pas d' origine) est très piquée (pourtant c 'est de l'alu!) et va être difficilement sauvable car un bon polissage va demander un bon décapage.


Le tambour vu de l' intérieur: il n 'est pas jeune, comporte quelques rayures et est très légèrement voilé. Le problème, c' est qu'il dérayonner pour réaléser. A voir, mais ça ne m' emballe pas et ça ne semble pas catastrophique.

Notez au passage le chromage du moyeux: cette roue ne provient pas d' une terrot car cette marque ne chrome jamais ses moyeux. Une fois peint, il n' y paraîtra plus.

Les mâchoires de frein sont neuves, comme l' avait dit l' ancien proprio. Il s 'agirait plutôt qu' anciennes mâchoires refaites avec des garnitures collées.

L'inconvénient, c'est qu' il semble que les garnitures modernes soient plus épaisses que celles d' origines rivetées. Résultat, même en desserrant au maximum la tige de réglage, ça frotte (amplifié par l' ovalisation).

Les ressorts sont également un peut trop lâches et ne rappellent pas bien les mâchoires.

Après une bonne séance de limage, la roue tourne librement mais le freinage est trop détendu. Il va falloir revoir le problème, mais pour ça, il me faut de bon ressorts (ceci est un appel).

Par contre un détail qui me semble anti-mécanique: il n' y a pas de plaques en acier sur les parties des mâchoires en contact avec la came en acier. Le contact alu/acier doit nécessiter des nombreux réglages. J' en ferais bien une paire, mais il faudrait limer à nouveau ( déjà beaucoup de matière enlevée).

Encore un sigle terrot: j' aime beaucoup ça.

Enfin, dernier achat: les deux écrous et la tige de fixation de batterie. C' est une refabrication de très bonne facture (21 euros)

dimanche 17 décembre 2006

TERROT: JOYEUX NOEL

Trève des confiseurs, la famille part en vacances pour noël.

JOYEUX NOËL A TOUS

Retour prévu et reprise de ce blog le 28 décembre prochain.
Salut.

TERROT: 18 novembre: roue avant/ nouveau pot

La moto sur ses deux béquilles, j' en profite pour vérifier si les roulements de moyeu avant sont bons. Normalement ils sont neufs.

De toute évidence, c' est le cas car il n' y a aucun jeu et une fois lancée à la main, la roue tourne un bon moment.

Je vérifie également le voile de celle-ci: il est faible et ne semble pas justifier un démontage des rayons.

je constate également que le freinage n' est pas ridicule. Bien sûr il n' a rien de moderne, mais avec un peu d' anticipation il devrait bien faire son travail (la moto est tout de même donnée pour 100Kms/h).


J' ai encore craqué sur un accessoire en soit pas franchement vital.


Il s' agit d' un pot d' échappement optionnel des années 30 (25 euros).

Je crois pouvoir affirmer que c' est un pot de marque Willmann. Pour ceux qui ont le livre de Fenautrigues sur les Terrots 350/250, il y a une photo page 205 représentant une terrot HSTA de 1933 avec un pot similaire, version plus longue.





il n' est pas en soit trés esthétique, mais je ne suis pas fan du model original non plus. Je pense réparer les deux et voir s'il y a une différence. En théorie, le Willmann doit être moins bruillant et améliorer les performances. Je suis septique car il n' y a pas plus de chicane dans ce pot que dans l' autre, mais on verra plus tard.

En tout cas, je ne suis pas un spécialiste des bourses ni des expositions, mais il me semble que cette pièce n' est pas des plus courantes.

samedi 16 décembre 2006

TERROT: 17 novembre: quelques achats/ nouveau problème

J' ai trouvé une béquille avant (35 euros). Il manque la patte d' arrimage au garde boue mais c' est facilement refabriquable.

Je ne trouvais pas cet accessoire très utile, mais depuis que je l' ai mise en place, je trouve très pratique de suspendre la moto qui du coup devient très stable.



Je me suis aussi penché sur la molette de direction. Elle n' est pas d' origine, étant formée par un disque en acier très lourd. Le problème est de savoir si la fixation est d' origine et permet d' en mettre une bonne.


Le démontage révèle que c' est une adaptation de l' ancienne molette.


La partie en baquelite de la molette était moulée dans l' évidement que l' on peut voir dans la pièce métallique centrale sur la photo.

Celle-ci ayant dû casser, un tarodage a été effectué et la molette en métal vissée par dessus.

Normalement, sur les terrots après 1933, il y a cette molette:

J' ai vu de belles refabrications chez Hénoux. A commander.

Pour finir, un nouveau problème avec l' entraineur de compteur (décidemment, cet accessoire commence à coûter cher). Il est bien en place et fonctionne correctement:

Seulement voilà: le culot de mon compteur fait 12 mm avec un entrainement par carré de 3mm sur 3. Mon cable a un filetage de 16 mm avec entrainement pour une barrette horizontale.

Déja c 'est compliqué. En plus la grosseur de la tête de gaine ne passe pas dans le trou prévu dans le phare.

Pour couronner le tout, l' entraînement est dans le mauvais sens: l' entraineur donne un mouvement dans le sens des équilles d' une montre alors que le compteur fonctionne dans l' autre sens.

J' ai essayé d' inverser le mouvement en plaçant l' entraineur à l' avant de la roue, mais le branchement du cable sur l' entraineur se trouve alors au niveau du moyeu de la roue, et là ça bloque.

Le problème est insoluble et ça commence à me fatiguer. J'ai dépensé beaucoup d' argent pour un résultat nul. Je mets ça de côté pour l' instant. Si quelqu' un a le même problème dans l' autre sens, je suis disposé à faire un échange.

vendredi 15 décembre 2006

TERROT: 30 octobre suite: Essais sablage/ étude schéma éléctrique

Achat d' un pistolet de sablage. A mes yeux, le sablage est la seule solution pour obtenir une tôle bien lisse et prête à être peinte.

Par contre je parts vaincu d' avance: le compresseur paternel ( hérité du grand-père) est un Maugère. C'est une très bonne marque, mais un 30l de 1/2 cheval, je suis sûr que c 'est mort d' avance.

J' effectue juste l' essai car il paraît qu' en diminuant la section de la buse d' air, on peut certes perdre en débit, mais obtenir suffisamment de force de projection pour effectuer le sablage de petites pièces.

Tout d' abord je "gonfle" mon compresseur en le faisant monter à la pression exceptionnelle de 5,5 bar (5 maxi).

Après quelques essais sur mon armature de selle, le résultat n' est pas terrible, même si malgré tout la rouille est enlévée. Le problème, c 'est que les irrégularitées de tôles dues à l' arrachage de la rouille restent. La puissance du sablage sert justement à niveler, enlevant tout ce qui dépasse et rendant à la tôle une surface plane.


Je vais écumer toutes les enseignes qui vendent des compresseurs, demandant à droite à gauche des infos.

Premier constat: les vendeurs des grandes surfaces n' y connaissent rien. C' est tout juste s'ils savent faire la différence entre un aspirateur et un compresseur (c' est une question de sens de l' air me semble-t-il?).

Mes conclusions sont les suivantes: l' important, ce n 'est pas le nombre de bars, mais le débit d' air. Pour effectuer un travail correct, il faut environ 250 litres d' air par minute, le tout à 7 bars tout de même.
Le bon débit serait de 300 litres par minute. Pour cela, il faut un compresseur de 3,5 CV.
Enfin il faut un moteur de préference bi-cylindre et lubrifié.

La cuve importe peu. C' est un plus mais il vaut mieux avoir 50l de contenance avec 3,5CV que 200l avec 2,5CV.

J'en ai repéré un de 3CV avec 100 litres de contenance et 270 litres à la minute pour 291 euros. Il me semble que c 'est un très bon compromis. A acheter quand on aura des sous.




Pour ce qui est du schéma éléctrique d' une Terrot de 1935, c' est plutôt simple. Quelques gaines avec dedans quelques fils, le tout raccordé à une batterie, un amperemètre, une dynamo, un conjoncteur, un phare, un feu arrière, un avertisseur et un commodo.


Il suffit de suivre avec le doigt sur un plan.


Ca, c 'est la théorie, avant de me rendre compte que ma dynamo est un modèle à double débit.
A simple débit, c'est très facile de comprendre le principe.
Mais le double débit avec deux bornes qui fournissent le courrant, c' est plus compliqué.

Je sais que le principe est que lorsqu' on roule sans les feux ou en veilleuse, on sollicite la borne I qui produit un ampérage faible permettant de charger la batterie.

Dès que l' on met les phares, on sollicite la borne II qui débite le maximum d' ampères que peut fournir la dynamo.

Jusque là, ça me va (tant qu' il ne faut pas démonter pour comprendre comment ça fonctionne).


Le problème, c' est que le choix d' alimentation se fait dans le commodo. Il faut 7 bornes mini et sur le beau schéma, les fils se connectent à des bornes sans connection. Autrement dit, ne sont pas représentés les pontages internes du commodo.


Pour arranger le tout, le mien a un bouton d' avertisseur intergré, ce qui fait 8 bornes.



Malheureusement pour moi, mon commodo en bakélite( probablement années 40/50), n' est pas démontable (du moins je n' y arrive pas et j' ai peur de tout casser).

J' ai donc essayé avec un ampèremètre, mais rien ne semble logique. Pour couronner le tout, il manque une borne. Je pensais qu 'elle n' était pas mise d 'origine, mais mon ampèremètre me dit l' inverse.

C 'est un appel au secours. Ce circuit éléctrique apparemment simple me bloque au niveau de ce fichu commodo.



Pour finir sur un point plus positif, j' ai trouvé ça dans mes cartons:


Je vais pouvoir mettre en service mon entraîneur de compteur qui est complet maintenant.

mercredi 13 décembre 2006

TERROT: 30 octobre: quelques bonnes nouvelles.

Après un mois de sur-place, quelques problèmes sont résolus:

Achat d' un cylindre de terrot HD avec sa pipe d' admisson et ses soupapes sur Ebay.

Je prends un risque car il n' y a pas de garantie et l' ensemble est assez oxydé, mais pour 35 euros ça vaut le coup d' essayer. Il est en côte d' origine.

Dès réception, démontage des soupapes. Elles ne sont pas neuves, mais elles ne sont pas creusées et présentent nettement mieux que les mortes.

Après un bon nettoyage, j' en arrive même à espérer que les guides soient bons car les portées de soupapes sont belles, le plan de joint de culasse également. Un simple réalésage de ce cylindre à la taille de mon piston (71 mm) serait une bonne économie.
Détaille dont je suis très friand et que ceux qui ont un moteur borgne n' auront jamais.

Mais une fois les soupapes remises en place, pas de miracle. Le jeu est bien trop grand, les guides sont fatigués.

Gonin me confirme ce diagnostique, mais bonne nouvelle tout de même, les soupapes sont rectifiables donc la rénovation de mon cylindre peut recommencer. Ouf!!!

Pour un prix modique je me sors d' un mauvais pas, j' ai un cylindre d' avance (ça peut toujours servir), ainsi qu' un écrou et une pipe d' admission en meilleur état que les miens. A cela se rajoute 2 demie coquilles de vérouillage de soupapes ( deux se sont cassées au démontage), un jeu de coupelles de ressorts et quatre ressorts de plus. Par contre les deux jeux de ressorts n' ont pas la même taille. C' est curieux car sur mon moteur d' origine, ils avaient la même taille. Sûrement une bidouille.
Pour info, après avoir tiré comme un sourd sur l' écrou de pipe d' admission ( 35mm!) et avoir gaspillé des litres de dégrippant (W40, le meilleur), je me suis rendu compte que c' est un pas inversé.

Claude, un ami plombier de mon père, m' a dégoté un mètre de tuyau de cuivre en 8 mm. Ca résoud le problème de la liaison de réservoir.



J' ai pris un mètre car il va falloir refaire la canalisation d' huile qui va du résevoir d' huile à la pompe Mikro, le carter en tôle de la boîte obligeant à prendre un autre chemin et l' arrivée sur la pompe devant se faire par le biais d' un raccord banjo (arrivée par le dessous au lieu de la gauche sur une terrot "ordinaire"). (Je cherche toujours ce raccord d' ailleur).

Achat également d' un avertisseur avec une trompe en cuivre (38 euros). Je sais, c'est plus années 20/30, mais j' aime beaucoup le côté rétro.


Enfin achat d' une nouvelle couronne avec son entraineur et son cable d' entraînement(107 euros). Ce genre d' accessoir est plutôt cher, mais j' avoue ne pas aimer l' idée de rouler au pif. De plus, comment effectuer un rodage à la vitesse requise et comment régler le débit d' huile qui je le rappelle, doit être de 35 gouttes à 60 KM/H, si on ne peut pas lire sa vitesse.

TERROT: 30 septembre: ça n' avance pas.

A la réception de ma commande de Hénoux, les soupapes sont belles mais ce ne sont pas les bonnes. Les modèles reçus ont une queue faisant 8 mm, sont plus courts et le système de vérouillage est un trou où doit passer une goupille.

Sur les miennes, il faut que la queue face 9 mm et le vérouillage s' effectue par deux demies coquilles qui se logent dans un usinage.

Je me rends compte que mes soupapes sont spécifiques aux modèles avec culasse détachable (1935-1955).

Gonin m' explique qu' il est possible d' effectuer une adaptation à partir d' une soupape moderne de voiture mais le rapport diamètre de queue/ diamètre de tête de soupape est peu courant. La norme se siturait plutôt pour une queue de 8 mm. De plus le tarif risque de ne pas être donné.

Je décide d' essayer de trouver des soupapes d' origine, mais où?

Je démonte le robinet d' essence à tiroir Gurtner pour changer les deux joints par ceux achetés à Replonge. C' est une bonne idée car ceux d' origine sont durs et tachés de rouille. A noter l' abscence du tami qui fait office de filtre. En ayant également acheté à Replonge, il va falloir le souder à l' étain.



Le reste de ma commande est par contre très satisfaisante:

Un embout de guidon en alu pour fixer mon rétroviseur. C' est le bon diamètre et ça fait sympa.




Un obturateur en alu de trappe d' embrayage sur le carter de chaine primaire. Il n' est pas tout à fait comme à l' origine mais se clipse parfaitement. N' ayant jamais vu ce genre de pièce en occasion, je pense que c' est un bon achat. J' en ai également vu un par la suite chez motobroc en laiton et de plus belle facture. Je ne sais pas par contre si c' est le bon modèle.


Enfin deux bicones pour refaire un tube de liaison entre les deux parties de réservoir et des billes d' acier en 6.25 pour mettre au bout de mon axe d' embrayage.

lundi 11 décembre 2006

TERROT: 23 Septembre: encore des mauvaises surprises

Je continue à démonter et à osculter la machine.


Démontage du carter de magneto et de la pompe à huile Micro.



Pour cette dernière, le gros problème très connu est l' éclatement de l' alliage dont elle est composée, le Zamac. C' est une invention dont on aurait bien pu se passer. Je crois que c' est un mélange alu/magnésium (à verifier). Il a été inventé pour des questions de commodité pour le moulage (à vérifier également). Malheureusement sa durée de vie est aléatoire, un état de surface propre pouvant cacher une pompe à huile totalement pourrie.


En observant la mienne de près, je constate qu' elle est bien mure. Elle comporte un nombre de fissures impressionnant, le viseur est impossible à démonter tellement le cadre est gonflé, et pourtant elle à l' air de fonctionner sans trop fuir. Certaines fissures font plusieurs centimètres. Il va falloir en trouver une autre car je ne veux pas rouler avec un moteur neuf et une pompe au gruyère. J' hésite entre une refabrication (chère) en bon alu mais à l' estétique usinage moderne et une d' époque mais avec le risque qu' elle soit belle en surface mais loin d' être belle en réalité (moins chère mais pas donnée).



De toute manière ce n' est pas prioritaire, la refection mécanique passant avant.


En démontant le carter de chaîne de distribution, je constate que la chaîne est un peu trop détendue et qu' elle a commencé à grignoter ce dernier. Je ne sais pas si c' est ancien ou pas. De plus une bonne fissure quasi invisible de l' extèrieur va d' un trou à l' autre. Il va falloir chanfreiner puis ressouder sans rien abimer. Vu mon dernier exploit en soudure, on vera plus tard. J' effectue quand même un premier polissage qu' il faudra fignoler.






Mon rectifieur m' avise qu' un simple déglacage a suffit pour sauver le cylindre (ouais!!!), mais que mes guides et mes soupapes sont totalement morts( Pas ouais).

Voici la preuve par l' image:





La soupape est même trouée par la rouille.

Hénoux en refabrique à pas très cher. J' en profite pour lui passer une commande de quelques broutilles.


J' ai également taillé des joints moteur dans une feuille de papiers à joint (logique). J' ai pris plutôt épais (0,6 mm) pour éviter tout suintement, les plan de joints n' étant pas de toute première jeunesse et le joint précédant étant fin comme de la peau de fesse.







Je suis un peu découragé, mon moteur est totalement HS et mes finances sont au plus bas. Il me semble que toute restauration passe par des moments de ce genre. Il faut penser à autre chose et ça repartira.

dimanche 10 décembre 2006

TERROT: 20 Septembre: ressorts de selle

Afin de remettre mes deux ressorts de selle, je me fabrique deux pattes de fixations. Ce n' est pas parfait mais faute de mieux ça ira. De toute façon, c' est invisible une fois la housse de selle mise.



Je m' applique ensuite à transformer les 3 mètres de ressorts d' assise en morceaux d' environ 16 cm et 5 cm. Une fois en place, c'est pas mal et je trouve même que c' est assez confortable (il vaut mieux car pas d' amortisseurs arrières).


Par contre la pièce métalique intermédiaire ne doit pas être d'origine car il manque deux trous pour que tous les ressorts prennent place.

Mon dernier achat: Un conjoncteur neuf de marque UNIC (il me semble que c' est du marshall ou du ducellier).


En l' ouvrant, je constate qu' il est bien neuf. Par contre la taille des fils m' impressionne. C' est bien un 6 volts par contre il y a marqué 350 A. J' espère que ce n' est pas l' ampèrage car ma dynamo risque d' avoir du mal à suivre.



J' en profite également pour nettoyer la boite de vitesse achetée à Replonge. Ont peut dire que la graisse, ça conserve. Elle à l' aire de fonctionner mais il y a une bonne trace de frottement au niveau de l' arbre de kick. De toute évidence il ne s'est pas cassé tout seul.


Par contre, impossibilité d' arracher la noix d' embrayage. Je me suis fais un extracteur à partir d' une rondelle de 60 mm ( pile la taille) plutôt épaisse mais je n' ai réussi qu' à le tordre. Ca doit être pas mal grippé car ça fonctionne bien avec les deux autres embrayages.
Après passage à l' étau et quelques coups de masse prudents sur un martyre en bois, je finis par me résoudre à laisser tomber. Si une pièce lache, je retourne case départ. De plus, de peur d' abîmer le précieux roulement de boite, je ne peux pas chauffer le moyeu. La boite ira chez mon rectifieur avec le cylindre. Un petit coup de presse hydraulique devrait en venir facilement à bout.

Affaire à suivre.

samedi 9 décembre 2006

TERROT: 14 septembre: reprise après un mois de vacances.

En un mois et demi le bilan est mitigé.

Commençons par les bonnes nouvelles:

Achat d' une tôle de boite de vitesse de HCT. Ce n' est pas exactement la même mais avec un peu de travail de tôlerie ça devrait aller. J' ai préferé ne pas prendre le risque de laisser passer l' occasion, vue la raretée de cette pièce qui, je le rappelle, est spécifique au modèle.





Par contre elle m' a couté un oeil: 71 euros.

Achat également d' un ensemble tan sad/ reposes-pieds années trente à un sympathique propriétaire de terrot ayant passé une annonce sur le terrot club de france. (65 euros)







Nottez les caoutchoucs WV d'origine.


Achat également d' un petit rétroviseur de bout de guidon d' époque. (20,50 euros)




Début de débosselage du deuxième résevoir. Ca devrait aller mais il y a du boulot.


Avant:




Après. Bon d' accord, ce n' est pas le même côté (je n' ai pas pris de photo) mais ça donne une idée.




Passage de la tringle de vitesse derrière le carter de chaine de magnéto. Sur la terrot HD, c' est une particularité due à la présence de la tôle de boite de vitesse. La tige métallique est coudée deux fois. Pour la faire passer derrière (plus dûr car il n' y a pas beaucoup de place, les traces de frottement le prouvent), il a fallu la redresser et faire des essais pendant une bonne heure, mais ça fonctionne bien.



On voit bien où la tige de sélecteur a frotté.





Voilà, c 'est derrière:




En fouillant dans l' atelier paternel, j' ai trouvé ces objets. Ils datent du grand père et iront très bien avec ma Terrot.







Le bidon d' huile est plutôt des années 60/70 mais c' était de l' huile de type HD, ça ne s'invente pas.



Achat d' un chalumeau au butane pour effectuer tout ce qui est brasure tendre. Avec cet outil plutôt rustique, la brasure argent et laiton ça ne devrait pas poser trop de problème (à voir à l'usage quand même). Ca devrait suffir pour tout ce qui est rebouchage de trous.





Les mauvaises:

Soudeur, c 'est un métier. Malgré mes baguettes de soudure alu basse température, ça donne ça:



Le pire, c 'est que j' avais réussi. Mais trop perfectionniste, j' ai voulu remettre un petit coup de chauffe pour fignoler. C' est gagné.


Pour le pot, c' est pareil. Pour reboucher un trou de cette taille, il faut tailler des rustines en alu ou faire un coffrage en tôle.







On verra plus tard. En tout cas, j' en profite pour effectuer un petit décalaminage. Pour info, ne pas s' embêter à gratter, frotter et karcheriser l'interieur (5 mm de calamine gluante). Un verre d' essence et c' est bon.